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Assistant des Hôpitaux (AH) ou Assistant Associé Chef de Clinique (CCU-AH) – Assistant des hôpitaux – Assistant Hospitalier Universitaire (AHU)

Accueil CPAM – Caisse primaire d’assurance maladie Assistant des Hôpitaux (AH) ou Assistant Associé Chef de Clinique (CCU-AH) – Assistant des hôpitaux – Assistant Hospitalier Universitaire (AHU)

Vous êtes assistant des hôpitaux ? Chef de clinique ? La prise en charge de votre sécurité sociale et de votre retraite appelle des particularités liées à l’exercice de votre profession. Vous êtes affilié au régime général de la sécurité sociale (CPAM).

Schéma explicatif indemnités assurances complémentaires des AH CCU-AH AHU
Schéma explicatif assurances complémentaires madelin des AH CCU-AH AHU

Que retenir en synthèse de l’indemnisation CPAM en cas de maladie, invalidité ou décès ?

  • Maladie : pendant les 3 premiers mois, vous êtes indemnisé à 66 %. Les 6 mois d’après, vous êtes indemnisé à 50 %. Au-delà de 9 mois et pour une durée de 36 mois maximum, l’indemnisation est égale à 50 % de votre rémunération statutaire plafonnée à 1,8x le SMIC.
  • Invalidité : si vous êtes invalide entre 33 % et 66 %, vous toucherez environ 1000 € par mois. Si vous êtes invalide à plus de 66 %, vous toucherez environ 1700 € par mois.
  • Décès : une indemnisation égale à 3 mois de salaire est versée par la CPAM. Il est possible de bénéficier d’une indemnisation complémentaire versée par l’IRCANTEC.

AH, CCU-AH ou AHU, vous souhaitez en savoir plus sur votre indemnisation CPAM en cas de maladie, invalidité ou décès ?

En cas de maladie :

En tant qu’assistant des hôpitaux (AH), assistant associé, chef de clinique – assistant des hôpitaux (CCU-AH) ou assistant-hospitalier universitaire (AHU), vous avez 3 périodes d’indemnisation différentes. La première est d’une durée de 3 mois où vous êtes indemnisé à 66 %. La seconde période est d’une durée 6 mois, durant laquelle vous êtes indemnisé à 50 %. À 9 mois, l’indemnisation équivaut à 50 % de votre rémunération statutaire plafonnée à 1,8x le SMIC, et peut être d’une durée de 36 mois.

Vous pouvez constater que le régime obligatoire ne verse pas la totalité de votre salaire au-delà des premiers trois mois de maladie. Afin de subvenir aux besoins de votre famille et de vous-même, il est conseillé de souscrire à une assurance professionnelle infirmier ou assistant des hôpitaux. Cette dernière pourra vous verser des indemnités supplémentaires que vous aurez jugées nécessaires.

En cas d’invalidité :

L’invalidité est un sujet très compliqué, il faut savoir qu’elle correspond à la perte de la capacité normale d’un être humain de façon définitive et irréversible. Cette incapacité peut être physique, émotionnelle ou bien sensorielle.

Le montant de l’indemnisation dépend de votre taux d’invalidité. En cas d’invalidité entre 33 % et 66 %, vous touchez forfaitairement 30 % du salaire de référence qui est bloqué au plafond de la sécurité sociale (39.732 euros en 2018) soit 11.916 euros/an. En d’autres termes, vous recevrez environ 1000 euros/mois ! Au-delà de 66 % d’invalidité, vous touchez 50 % du plafond de la sécurité sociale soit environ 1700 euros/mois.

Vous demandez-vous comment une personne est déclarée invalide ? Votre régime obligatoire étudie votre incapacité à travailler par rapport à l’ensemble des professions. C’est-à-dire, que même si elle estime que vous ne pouvez plus exercer votre profession actuelle, mais qu’une autre est possible, vous ne serez pas indemnisé. C’est un problème majeur et il est préférable de souscrire à un contrat de prévoyance assistant des hôpitaux pour pallier l’absence éventuelle d’indemnisation invalidité. Mais attention, il est important de bien choisir son contrat. Un bon contrat de prévoyance chef de clinique doit vous offrir des garanties en cas d’invalidité.

En premier lieu, les indemnités doivent être élevées à hauteur de ce que vous estimez nécessaire. En effet, même si vous êtes déclaré comme invalide par le régime général, les indemnités versées seront trop faibles pour maintenir votre niveau de vie. En second lieu, un contrat d’assurance professionnelle assistant hospitalier doit également étudier votre incapacité à travailler. Assurez-vous que les critères d’incapacité se basent uniquement sur votre profession actuelle. Vous devez impérativement vérifier ce point avant d’y souscrire. De plus, l’évaluation effectuée doit être réalisée par un expert médical indépendant, sans référence à régime obligatoire.

En cas de décès :

Le capital décès est composé de deux indemnisations :

  • Un premier capital décès est versé par la CPAM. Le montant est égal à 3 mois de salaire. Il faut effectuer une demande auprès de leur service pour pouvoir en bénéficier.
  • Une indemnisation complémentaire est versée par l’IRCANTEC. Elle correspond à 75 % des salaires soumis à cotisation des 12 mois précédents le décès. Ce qui se traduit par 75 % d’un salaire annuel. Les bénéficiaires peuvent être un conjoint non séparé ni divorcé, les enfants de moins de 21 ans ou les majeurs infirmes.

Il faut être âgé de moins de 65 ans au moment du décès. Elle peut être cumulable avec la pension de réversion.

Pourquoi la protection sociale des AH, CCU-AH ou AHU est-elle différente ?

Vous exercez dans le cadre d’un centre hospitalier public ? En ce qui concerne la maladie, la maternité, l’invalidité, ou encore la retraite, vos prestations sociales et leurs modalités sont bien différentes des autres professions médicales et paramédicales exercées de façon libérale, mais aussi des autres professions salariées. En effet, vous bénéficiez des mêmes prestations que les salariés pour votre régime obligatoire CPAM , toutefois,  vous êtes affilié à la CNAV pour votre retraite et à l’IRCANTEC pour votre régime complémentaire.

Quels sont les avantages d’une assurance professionnelle pour les AHU, AH et CCU-AH ?

Vous êtes rattaché à plusieurs caisses qui sont la CNAV et l’IRCANTEC. Les indemnisations versées par les deux structures ne sont pas toujours très élevées.

Si l’on prend l’arrêt maladie comme premier exemple, vous touchez 66 % de votre salaire durant les 3 premiers mois d’arrêt. Ensuite, durant 6 mois vous touchez 50 % de votre revenu. Enfin vous toucherez 50 % de votre rémunération statutaire qui est plafonnée à 1,8x le SMIC jusqu’à 36 mois maximum. Vu le montant des indemnités qui vous seront versées, il est intéressant de chercher une solution alternative. Il est par exemple conseillé de souscrire à un contrat de prévoyance assistant hospitalier. En effet, souscrire à ce type de contrat d’assurance professionnelle chef de clinique ou assistant des hôpitaux vous aidera à maintenir votre niveau de vie. Il vous sera possible de choisir le montant des indemnisations qui vous seront versées de façon à pouvoir subvenir à vos besoins.

En cas d’invalidité l’indemnisation maximum est de 1 700 €. De plus, la façon dont elle est étudiée par le régime obligatoire ( sur toutes les professions) est un réel souci. L’assurance professionnelle ou prévoyance assistant des hôpitaux est donc l’un des meilleurs moyens d’y remédier.

En cas de décès durant votre vie professionnelle, le régime de base n’a qu’une seule prestation versée sous forme de capital à vos proches. À cette indemnisation vient s’ajouter une autre prestation complémentaire qui est versée par l’IRCANTEC. Cependant, ces deux prestations sont versées en une fois en capital. Il ne s’agit donc pas de rente versée sur le long terme. En choisissant un contrat de prévoyance chef de clinique ou de prévoyance assistant hospitalier, vous pouvez offrir à votre conjoint deux types de rente. Elle peut être soit viagère, soit pour une durée convenue lors de la souscription au contrat. Aussi, une rente éducation peut être versée à vos enfants si vous y consentez. Il leur est possible d’en bénéficier jusqu’à 25 ans maximum en cas de longues études.

Les contrats d’assurance professionnelle assistant ou aide aux hôpitaux sont donc un avantage pour pallier la perte de revenus et pour répondre à vos besoins en cas de maladie, d’invalidité ou de décès.

Pourquoi souscrire à un contrat de prévoyance en tant que AH, CCU-AH ou AHU alors que vous dépendez de la fonction publique ?

Lorsque vous souscrivez à un contrat de prévoyance assistant hospitalier, vous pouvez le personnaliser en fonction de vos objectifs et de ce que vous voulez améliorer ou protéger. Pour cela, vous devez connaître les indemnisations versées par la CNAV et l’IRCANTEC et leurs conditions. Cela vous aidera à mieux choisir vos besoins de protection. Le point essentiel est d’obtenir de bonnes garanties, des indemnisations élevées, tout en bénéficiant d’avantages fiscaux. Par exemple, lorsque vous souscrivez à une prévoyance chef de clinique, vous pourrez savoir à l’avance le montant de ce qui vous sera versé. Il est à noter que le montant qui vous sera versé ne dépend pas du niveau de vos revenus ou du montant des prestations du régime de base. Il vous suffit de sélectionner les forfaits qui vous conviennent.

Plusieurs facteurs entrent en compte dans le calcul du montant d’un contrat de prévoyance assistant des hôpitaux à savoir votre âge, votre état de santé, les garanties souhaitées, l’ancienneté de votre installation, votre revenu fiscal de référence, vos objectifs, votre situation familiale, etc.

Les conseillers du cabinet Raoult spécialisés sur les professions médicales pourront vous conseiller sans obligation sur le contrat de prévoyance qui vous conviendra le mieux.

Est-ce que les assurances professionnelles envisagent toutes les situations pour les CCU-AH, AH ou AHU ?

Il y a deux points qui font que les assurances professionnelles envisagent toutes les situations :

Ces contrats, s’ils sont propres à votre profession d’assistant des hôpitaux, tiennent compte de toutes vos spécificités et particularités professionnelles. La personnalisation permet d’envisager toutes les situations que vous souhaitez couvrir comme les dépenses de santé, la grossesse, la retraite, etc.

Vous pouvez choisir le délai de carence, le montant des indemnisations, les critères d’invalidité, pour pallier les pertes de revenus.

En cas de décès prématuré, dans un contrat de prévoyance assistant hospitalier vous pouvez choisir de verser une rente à vos enfants pour les soutenir financièrement lors de leurs études. Mais il vous sera aussi possible de choisir de verser une rente à votre conjoint puisqu’aucune des deux n’est prévue par le régime de base.

Ce sera le rôle du conseiller de vous guider, de vous expliquer, pour que votre contrat soit le plus juste possible ! Contactez-nous sans engagement !

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