En matière de prévoyance, que couvre La CARPV, Caisse autonome de Retraites et de Prévoyance des Vétérinaires ?

La CARPV couvre les vétérinaires sur deux risques majeurs, l’invalidité et le décès. L’invalidité d’un vétérinaire sera prise en charge par la CARPV dès lors qu’elle sera égale ou supérieure à 66 %. Ce taux, défini par les médecins, résulte de l’évaluation de l’incapacité fonctionnelle ou professionnelle. La rente annuelle qui en découle est ainsi proportionnelle à cette incapacité. Si l’invalidité est supérieure à un an, elle génère l’exonération des cotisations au régime invalidité-décès, une dispense de la cotisation au régime complémentaire avec l’acquisition de points de retraite. Le montant de la retraite est ainsi préservé.

Concernant le décès, plusieurs prestations sont proposées par La CARPV. Un capital décès est versé aux bénéficiaires, qui sont les conjoints, enfants, personnes à charge, descendants ou ascendants. Des rentes annuelles d’orphelin sont également prévues, versées jusqu’aux 21 ans de l’enfant ou ses 25 ans s’il poursuit des études supérieures. Une rente annuelle de survie peut également être envisagée, versée au conjoint survivant marié et non séparé. Ce conjoint marié pourra également percevoir la réversion. Le conjoint lié par un pacte civil de solidarité depuis plus de deux ans peut également bénéficier de la rente annuelle de survie, mais pas de la réversion.

 

Le projet de réforme des retraites : à bref et moyen délais, quels impacts pour la CARPV ?

Afin d’éviter une usure professionnelle, la CARPV offre des solutions adaptées aux vétérinaires, directement impactées par les réformes des retraites, en complément du système par répartition. La gestion du régime complémentaire, qui constitue les deux tiers de la retraite des vétérinaires, reste interne à la CARPV, dont les réserves permettent de faire face aux prochaines échéances. Le processus de recouvrement permet d’améliorer l’encaissement de l’appel et le taux de recouvrement des cotisations.

 

Le projet de réforme des retraites : quels impacts pour la qualité de vie des vétérinaires?

Le 10 janvier 2023, le gouvernement proposait son projet de réforme, visant à faire évoluer quelques règles concernant le départ à la retraite. L’avenir du système de retraite français est donc nettement remis en cause. A titre d’exemple, les durées de cotisation afin d’avoir un taux plein pour prétendre à prendre la retraite, augmentent significativement à chacune des réformes. Pour les générations nées après 1972, c’est actuellement 172 trimestres qui sont sollicités, soit 43 ans de carrière, difficiles à effectuer pour les professionnels de santé comme les vétérinaires, qui ne peuvent exercer qu’après avoir réalisé leurs longues études et obtenu leur diplôme. Dans ce contexte, allonger la durée d’activité est difficilement envisageable. Diminuer les prestations, comme la baisse de la valeur des points ou l’abattement pour anticipation, impacterait dangereusement la qualité de vie des vétérinaires. La seule et unique solution est de préparer sa propre retraite. La Caisse autonome de retraite et de prévoyance des vétérinaires accompagne ses affiliés afin de construire leur future retraite, en parallèle de leur carrière. Elle guide sur les possibilités visant à optimiser davantage sa retraite, en fin de carrière notamment.