Quels sont les risques auxquels sont exposés les professions libérales ?
Les ostéopathes, psychologues et psychothérapeutes libéraux, en leur statut TNS (Travailleurs Non Salariés), ne disposent pas de couverture suffisante pour maintenir leur niveau de vie, en cas d’incapacité de travail (survenant suite à une maladie ou un accident), d’invalidité, qu’elle soit totale ou partielle, ou de décès. En effet lors de ces situations, même si des progrès ont été observés sur le sujet, puisqu’avant le 01/07/2021, les professions libérales ne percevaient aucune indemnité journalière prévue par la Caisse Primaire d’Assurance Maladie pendant les 90 premiers jours de leur arrêt maladie, les versements effectués se révèlent souvent très insuffisants. De ce fait, en cas d’arrêt prolongé par exemple, la perte de revenu peut s’avérer dramatique pour les professionnels et leurs proches. Un contrat d’assurance prévoyance, étudié et dédié spécifiquement aux professions libérales, permet de compléter les versements effectués et ainsi de protéger ces professionnels face aux risques et aléas de la vie.
Que propose le régime obligatoire de prévoyance ?
La Caisse Interprofessionnelle de Prévoyance et d’Assurance Vieillesse, CIPAV, est la principale caisse de retraite et de prévoyance des professions libérales. Cet organisme gère un grand nombre de professions réglementées, dont celles d’ostéopathes, psychologues et psychothérapeutes libéraux. Spécialiste du monde libéral, la CIPAV accompagne et guide ses affiliés, aussi bien dans la prévoyance que la retraite.
En cas d’arrêt de travail, que prévoit la CIPAV ?
Le premier risque majeur couvert par l’assurance prévoyance est l’incapacité temporaire de travail, consécutive à une maladie ou un accident. Dans ce contexte, la CIPAV verse des indemnités journalières, cumulées à celles versées par le régime obligatoire. Elles permettent de financer le quotidien et éventuellement les frais engendrés par l’activité du professionnel, à savoir le paiement des salariés, du loyer, des charges en général. LA CIPAV permet d’adapter le montant des indemnités journalières, en fonction du besoin du professionnel. La perte de revenu est ainsi maîtrisée.
En cas d’invalidité, quelles sont les solutions de prévoyance proposées?
En cas d’invalidité, entraînant une réduction de l’activité professionnelle ou l’empêchant totalement, la CIPAV prévoit le versement d’une rente ou d’un capital, en complément des indemnisations prévues et versées par le régime obligatoire. Selon le cas, les indemnisations journalières peuvent être très conséquentes et capitales dans le maintien de l’activité du professionnel.
En cas de décès ou perte totale et irréversible d’autonomie, quelles sont les solutions de prévoyance proposées par la CIPAV ?
En cas de décès, les bénéficiaires prioritaires du capital décès, soit les ayant-droits, sont le conjoint et les enfants de moins de 21 ans. En cas de décès, ceux-ci bénéficient du versement d’un capital, versé en une fois. A défaut, une à deux personnes physiques peuvent être explicitement désignées. En effet si le professionnel n’est pas marié ni pacsé et n’a pas d’enfant de moins de 21, il doit déclarer comme bénéficiaire de son assurance décès une à deux personnes physiques de son choix. À défaut, le capital ne pourra être versé. Dès le début de son activité, il convient donc au professionnel de déclarer à la Cipav sa situation de famille.