Les praticiens hospitaliers sont soumis à un régime de retraite particulier car, contrairement aux infirmiers et aux aides-soignants, ils ne sont pas fonctionnaires mais bénéficient néanmoins d’un statut d’agent public. Les praticiens hospitaliers et les praticiens hospitalo-universitaires non titulaires sont affiliés au même régime de retraite complémentaire.

Quel est le régime de retraite complémentaire des praticiens hospitaliers ?

Les praticiens hospitaliers sont des médecins, chirurgiens, chirurgiens-dentistes ou pharmaciens qui exercent au sein d’un établissement public de santé. Les praticiens à temps partiel peuvent cumuler une activité libérale en plus de leur activité à l’hôpital. Certains praticiens sont recrutés à titre temporaire : les contractuels, les assistants et assistants associés, les praticiens attachés, associés ou non. En matière de prévoyance ou de complément de retraite, les situations doivent donc toujours être étudiées au cas par cas, de façon à proposer des solutions adaptées à chaque statut. Les praticiens hospitaliers bénéficient de garanties en cas d’arrêt de travail, d’invalidité et de décès, mais celles-ci sont particulièrement minimes pour les professionnels exerçant une activité libérale complémentaire. C’est pourquoi les assurances souscrites à titre volontaire sont conseillées pour faire face aux aléas de la vie, mais aussi pour se constituer une épargne solide en vue de la retraite.

Quelle retraite complémentaire pour les praticiens hospitaliers ?

D’une façon générale, les cotisations des praticiens hospitaliers vont à l’IRCANTEC durant toute la durée de leur activité. Le montant de la pension de retraite complémentaire est calculé en fonction des cotisations versées. Pour les praticiens titulaires à temps complet, le montant de l’assiette de cotisation est basée sur la totalité des revenus. Pour les praticiens à temps partiel, seuls 70% des revenus hospitaliers sont pris en compte. S’ils exercent une activité libérale complémentaire, ils cotisent également à la CARMF, et à l’ASV (Avantage Social Vieillesse) pour les médecins conventionnés. Il est donc très difficile de pouvoir évaluer le montant de la retraite car de nombreux paramètres entrent en compte. Dans tous les cas, pour prétendre à une pension maximale, il faut obligatoirement avoir atteint l’âge ouvrant droit à l’obtention du taux plein, actuellement 67 ans pour les personnes nées à partir de 1956, et justifier d’un nombre de trimestres cotisés suffisant. Des dispositifs de retraite anticipée ont été mis en place en cas de handicap ou au titre de la pénibilité.

Pourquoi souscrire une assurance complémentaire retraite ?

Le passage à la retraite peut s’accompagner d’une forte baisse de revenus, notamment pour les praticiens non titulaires ou à temps partiel. Les contrats de prévoyance sont facilement modulables en fonction de l’objectif recherché. Les personnes exerçant en partie sous statut libéral peuvent être éligibles aux contrats loi Madelin, dont les cotisations sont déduites du revenu d’activité. En tant que spécialiste de l’assurance et de la prévoyance pour les professionnels de santé, le cabinet Raoult est à votre entière disposition pour répondre à vos questions sur la retraite complémentaire de praticien hospitalier. Plusieurs dispositifs existent pour améliorer le montant de vos revenus à la retraite, n’hésitez pas à demander une étude personnalisée.