Comme de nombreuses professions libérales, les vétérinaires affiliés à la CARPV peuvent se trouver directement confrontés à des difficultés économiques. Dans un contexte difficile, il peut s’avérer tentant de réduire le montant de son contrat de prevoyance vétérinaire. Cette réduction ne doit néanmoins jamais s’accompagner d’une perte au niveau des garanties essentielles.

Comment économiser sur un contrat de prevoyance vétérinaire sans perdre de garanties ?

L’un des nombreux avantages des contrats de prevoyance est qu’ils peuvent facilement être modulés en fonction des besoins. Si votre contrat date de plusieurs années, faire le point avec un assureur spécialisé comme le cabinet Raoult vous permettra de vérifier si des adaptations peuvent s’avérer avantageuses. Si votre situation professionnelle ou familiale a évolué, il est normal que votre contrat de prevoyance vétérinaire évolue aussi. Si vous n’avez pas encore souscrit de contrat, il n’est jamais trop tard pour le faire. Personne n’est à l’abri d’un coup dur ou d’une maladie grave ou chronique pouvant entraîner une baisse ou une perte d’activité. Les prestations offertes par le régime obligatoire de la CARPV sont généralement insuffisantes pour faire face, sans subir d’importantes pertes de revenus. Un contrat de prévoyance est avant tout une protection à l’échelle familiale. Il vous protège à titre personnel mais sécurise également l’avenir de vos proches.

Quels sont les leviers d’ajustement d’un contrat de prévoyance ?

Si votre contrat actuel vous semble trop coûteux, la meilleure option est sans nul doute de s’adresser à un spécialiste pour évaluer avec vous le bien fondé des différentes garanties, au regard de leur poids dans le montant de vos cotisations. Certaines options peuvent être modifiées à tout moment, d’autres sont soumises à des restrictions. C’est pourquoi il est conseillé d’anticiper et de vérifier régulièrement l’intérêt de toutes les garanties souscrites. Le versement des cotisation prévoyance ouvre droit à des avantages fiscaux. Une baisse de cotisations sur le court terme n’aura pas nécessairement un fort impact sur la trésorerie mais peut fortement limiter le montant des indemnités versées en cas de sinistre. Les contrats les plus coûteux ne sont pas forcément les meilleurs. L’important est de se poser les bonnes questions au bon moment.

Quels sont les points à prendre en compte pour préserver les garanties essentielles ?

Les différences de coûts entre les contrats reposent sur plusieurs facteurs. Les contrats indemnitaires se basent sur vos revenus actuels et sur les indemnités versées par la CARPV. Avec les contrats forfaitaires, les indemnités sont calculées en fonction des cotisations versées. Les franchises qui s’appliquent en cas de maladie, d’hospitalisation ou d’accident peuvent également avoir un impact sur le coût du contrat. Si vous choisissez d’exercer votre activité à temps partiel, le maintien de vos garanties peut devenir un vrai casse-tête. En ce qui concerne l’indemnisation en cas d’ITT, il est conseillé de conserver une durée maximale et de prévoir le paiement d’une rente d’invalidité jusqu’à la retraite. Pour coller parfaitement à votre situation, le montant de l’indemnité doit être calculé selon un barème professionnel. Il est aujourd’hui beaucoup plus facile de changer d’assureur ou de faire évoluer un contrat de prévoyance. N’hésitez pas à faire le point avec un spécialiste de la prévoyance vétérinaire.