En cas d’arrêt maladie, les professions libérales n’étaient auparavant pas indemnisées. Cela a changé et, désormais, dès lors que vous êtes malade, il est possible de recevoir une indemnité journalière. C’est une très bonne nouvelle pour tous les travailleurs libéraux. La retraite est également désormais un droit pour les dentistes libéraux. Faire le tri entre tous les contrats de prévoyance pour dentiste, est important. Cela peut parfois être fastidieux et chronophage. On vous aide à y voir plus clair en parcourant cet article.

Comment choisir son contrat de prévoyance dentiste ?

Le contrat de prévoyance complémentaire pour dentiste va venir compléter et approfondir votre mutuelle obligatoire. Cela est bénéfique car la mutuelle de base ne couvre pas forcément de façon optimale tous les tracas de la vie. Il existe de nombreux contrats de prévoyance. Nous vous aidons à y voir plus clair dans ce paragraphe.

Les garanties pouvant vous être proposées sont les suivantes :

  • Maintien de salaire : vous pouvez choisir librement le montant de ces indemnités journalières selon le type de contrat auquel vous avez souscrit.
  • Invalidité : si vous êtes soumis à une invalidité professionnelle vous empêchant d’exercer, votre assureur vous versera une rente ou un capital jusqu’à l’âge légal de départ à la retraite. Le montant de celle-ci est défini dans les termes de votre contrat.
  • Décès : si vous décédez ou perdez totalement votre autonomie, un montant sera envoyé à votre conjoint, vos enfants, ou tous bénéficiaires stipulés dans le contrat d’assurance.

Pour choisir la bonne prévoyance dentiste il faut regarder attentivement les différents éléments :

  • Le tarif : d’un assureur à l’autre le tarif évolue et cette évolution n’est parfois pas totalement justifiée. Il faut faire attention aux clauses du contrat proposées et comparez les différents assureurs en faisant des devis.
  • Les formalités médicales, plus ou moins contraignantes suivant les assureurs.
  • Le barème de rente d’invalidité.
  • Le taux d’invalidité.
  • Le montant des indemnités journalières.
  • Les exclusions.
  • Les franchises.
  • Toutes les options disponibles et proposées par l’assureur.

Il existe de nombreux assureurs comme MACSF, Generali, April, Alptis… Les tarifs de ces derniers dépendent de votre chiffre d’affaires annuel, de votre âge, de votre localisation, de votre qualité de vie, si vous avez des enfants ou non. Il est donc impossible de faire une estimation de coût sans la connaissance de tous ces paramètres. Rapprochez-vous de l’un de ces assureurs pour en apprendre davantage.

Qu’est-ce que la CARCDSF ?

La CAISSE AUTONOME DE RETRAITE DES CHIRURGIENS-DENTISTES ET DES SAGES-FEMMES ou CARCDSF est la caisse de couverture des dentistes libéraux. Tout au long de sa carrière, le chirurgien-dentiste va venir cumuler des indemnités en prévision de sa future retraite. Auparavant accordée qu’aux salariés, le droit à la retraite s’étend désormais aux professions libérales comme les dentistes.

La CARCDSF est un organisme de sécurité sociale de droit privé. Le code de sécurité social gouverne son bon fonctionnement. Contrôlée et réglementée, la caisse autonome de retraite est gouvernée par le ministère des solidarités et de la santé, la cour des comptes et l’IGAS.

Elle est née de la fusion des caisses de retraite des sages-femmes et des et des Chirurgiens-Dentistes. Elle a été créée en janvier 2009 et est en application depuis lors.