Un dentiste doit souscrire au moins à une assurance responsabilité civile professionnelle pour son cabinet. Que ce soient les jeunes chirurgiens-dentistes ou ceux expérimentés, ils doivent avoir une prévoyance individuelle. Pourquoi doivent-ils y souscrire ? Que couvrent les contrats de prévoyance pour dentistes ? Comment choisir une prévoyance ? Focus.

Pourquoi souscrire à un contrat de prévoyance pour dentiste ?

Les dentistes se posent la question de la nécessité d’une prévoyance supplémentaire alors qu’ils disposent déjà de la CARCDSF (Caisse Autonome de Retraite des Chirurgiens-Dentistes et des Sages-Femmes). Il vaut mieux avoir une prévoyance supplémentaire, car les indemnités versées avec la CARCDSF ne sont pas toujours suffisantes. En effet, cette caisse verse environ 100,57 €/jour aux dentistes en arrêt de travail, mais uniquement à partir du 91ème jour. Avant cela, ce professionnel reste à découvert. Ainsi, la prévoyance pour dentiste permet de pallier ce problème avec le versement d’indemnités journalières entre le 4ème jour d’arrêt de travail et le 90ème.

Même à l’arrêt de travail, le dentiste doit continuer à régler les charges courantes de son cabinet. Cela peut poser problème sans une prévoyance. En effet, les revenus baissent considérablement pour ce professionnel. Il ne peut couvrir ses charges fixes sans une bonne prévoyance. Ainsi, elle sert également à régler les charges comme le loyer ou le salaire de secrétaire médicale.

Quels risques couvre une prévoyance pour dentistes ?

Les cas couverts par les contrats de prévoyance dentiste peuvent être regroupés en trois : arrêt de travail suite à une maladie ou à un accident, invalidité permanente et décès.

Dans le cas d’un arrêt maladie, plusieurs cas sont concernés et font l’objet d’une indemnisation. Les indemnités versées permettent aux dentistes en profession libérale d’avoir un niveau de vie décent durant une longue période d’arrêt de travail. Les causes peuvent être une maladie ou un accident ayant causé des incapacités à travailler temporairement. Avec l’apparition de la Covid 19, certains contrats de prévoyance incluent une couverture aux dentistes hospitalisés à cause de cette maladie, en situation de vulnérabilité ou contraints de garder leurs enfants. En cas de grossesse, la prévoyance professionnelle n’indemnise pas les congés de paternité ou de maternité, mais uniquement les arrêts causés par une grossesse pathologique.

Une prévoyance pour dentiste permet aussi une couverture en cas d’invalidité. Entre autres, celle-ci peut concerner un problème invalidant en rapport avec les mains : handicap ou amputation. Dans ce cas, le dentiste peut percevoir une indemnisation mensuelle.

En cas de décès, la prévoyance prévoit le versement d’une rente pour le conjoint survivant et une autre pour l’éducation des enfants. Cette dernière est versée jusqu’à la fin des études selon les termes du contrat signé. En ce qui concerne les charges fixes, il faut souscrire des garanties de « frais généraux permanents » ou de « frais professionnels » pour bénéficier d’une couverture.

Même à l’arrêt de travail, le dentiste doit continuer à régler les charges courantes de son cabinet. Cela peut poser problème sans une prévoyance. En effet, les revenus baissent considérablement pour ce professionnel. Il ne peut couvrir ses charges fixes sans une bonne prévoyance. Ainsi, elle sert également à régler les charges comme le loyer ou le salaire de secrétaire médicale.

Quels éléments vérifiés avant de signer un contrat de prévoyance pour dentistes ?

La prévoyance dentiste est importante dans la mesure où elle offre une protection financière en cas d’arrêt de travail de longue durée. Avant d’en choisir un, il est important de vérifier quelques points. D’abord, il faut vérifier les termes du contrat sur le calcul de l’indemnisation et du montant versé en cas d’arrêt de travail. Cela vous permet d’être certain que l’aide vous convient.

Ensuite, vous devez contrôler le mode d’évaluation de l’invalidité. Il s’agit de se pencher sur les types d’invalidité couverts. Dans le cas d’une invalidité permanente, il est recommandé de choisir un contrat qui propose une indemnisation à un taux d’invalidité minimum de 15 ou de 16 %. Enfin, il est important de lire toutes les clauses. Vous pouvez signer le contrat si toutes les options répondent à vos besoins.