La mise en œuvre du régime universel de retraite impacte fortement les professions libérales, notamment les vétérinaires affiliés à la CARPV (Caisse de retraite des vétérinaires). Il est d’ores et déjà possible de se faire une idée des évolutions envisageables.

Quels changements pour les vétérinaires avec le nouveau régime de retraite ?

Les vétérinaires dépendent actuellement de la CARPV. Le fonctionnement de cette caisse est maintenu sous le nouveau régime car elle va bénéficier d’une délégation pour la gestion du régime Invalidité, Décès et Action sociale. Elle restera l’interlocuteur unique de ses adhérents, aussi bien pour les prestations sociales que pour la retraite. Le système actuel de retraite continue de s’appliquer aux personnes nées avant 1975. Seuls les vétérinaires nés après cette date seront assujettis au SUR (Système universel de retraite), avec une entrée en vigueur prévue en 2025. Les réserves financières constituées par la CARPV lui restent acquises. Leur objectif est d’assurer l’équilibre du régime de retraite des vétérinaires.

Quelles sont les conséquences financières du système universel de retraite ?

L’un des principaux points positifs de la réforme concerne le montant des pensions, qui doit être indexé à terme sur le revenu moyen d’activité. Ce changement devrait s’accompagner d’une hausse significative des pensions de l’ordre de 18 %, même si cette évaluation est sujette à controverse. Le mode de calcul des prestations reste basé sur un système à points. Le principal inconvénient du nouveau système est qu’il devrait occasionner une hausse des cotisations. Les vétérinaires sont actuellement soumis à un taux moyen de 17 % à 28,6 %. Avec la réforme, le taux devrait être uniformisé avec celui de toutes les autres professions libérales pour être fixé à 28,12 %. Pour limiter la hausse chez les cotisants impactés, un abattement de 30 % sur l’assiette des prélèvements sociaux a été annoncé. La hausse des cotisations serait ainsi compensée par la baisse de la CSG.

Comment anticiper les changements concernant la retraite des vétérinaires ?

Le passage à la retraite entraîne généralement une forte baisse de revenus. Celle-ci est d’autant plus marquée que les revenus avant la retraite sont élevés. C’est pourquoi il est essentiel de réfléchir dès le début d’activité à s’assurer des sources de revenus complémentaires. Les contrats de Prévoyance vétérinaire sont particulièrement intéressants car ils permettent de se constituer une épargne tout en bénéficiant d’avantages fiscaux. Ils aident également à faire face à tous les accidents de la vie : invalidité, décès ou pertes de revenus à cause d’une maladie de longue durée. Plus les évolutions sont anticipées de bonne heure, plus l’effort d’épargne est allégé. La différence peut aller du simple au triple sur un laps de temps de 20 ans. L’idéal est de profiter de tous les produits financiers existants pour optimiser les sources de revenus complémentaires. Un cabinet spécialisé dans la prévoyance vétérinaire comme le Cabinet Raoult est en mesure de vous conseiller et de vous proposer des solutions totalement personnalisées.